Montrer et démontrer que demeure une continuité dans un certaine propagande très éloignée de la réalité, qui occulte la vérité et que les réformes promises sont toujours attendues

dimanche 22 mars 2009

LES REVENUS ABUSIFS DES "GRANDS " PATRONS

LES GRANDS PATRONS ET LES CADRES SUPERIEURS NE VALENT PAS LA REMUNERATION QU’ILS S’OCTROIENT. ET LES POLITICARDS ?



ESSAI ( écrit il y a un an environ et transmis aux media. Depuis plusieurs informations s'y sont ajoutées). La découverte par les français de ce qui ressemble assez à des abus de biens sociaux de la part de" managers" qui sont loin d'être aptes à gérer ces sociétés fut une surprise.


D’après monsieur O. Soler, consultant chez Haygroup , les grands patrons français ont touché en 2007 une rémunération moyenne de 5,87 millions d’euros soit 38,50 millions de nouveaux francs soit 3850 millions ou 3 milliards 850 millions d’anciens francs. Ce total inclue le salaire fixe et le bonus( le cash) en fonction du cours de l’action, le salaire variable en fonction du résultat, un montant mis de côté pour une retraite surcomplémentaire, les stocks options et les actions gratuites distribuées sans oublier une dotation pour le logement. A tout cela s’ajoutera la prime de départ (76 millions d’euros au dirigeant d’home dépôt par exemple) qu’on nomme les parachutes dorés. Ce qui emmène à se poser plusieurs questions dont la première est de savoir ce qu’ils peuvent bien faire de cet argent ?. La seconde est de savoir s’ils valent un tel revenu ? Sont-ce seulement des économistes c’est à dire des spécialistes de gestion d’entreprise ? La troisième est de savoir pourquoi la prime de départ n’est pas imposée alors que c’est un revenu ne correspondant à aucune contrepartie et que le taux d’imposition devrait être bien plus élevé pour cette raison. Y a-t-il une prime de départ dans la fonction publique ? Que non, les politiciens ne préfèrent-ils pas se la partager sous forme d’indemnité de représentation ou autre ?

Autrefois avant les années 60 pour les patrons, grands ou plus petits, comme pour les cadres supérieurs, au delà d’un certain plafond leurs salaires paraissaient indécents et risquaient de ternir la réputation de ces gens. Aujourd’hui cette norme transgressée par un nombre croissant de" patrons" a disparu, la rapacité de l’argent l’emportant sur son amour propre, sur le respect éthique de sa personne, sur sa dignité.

Il n’y a plus aucune honte à ( s’ entendre) être traité par la majorité des gens de « voleurs ». Les PDG, les administrateurs, les cadres supérieurs qui détiennent en fait le pouvoir s’octroient des revenus que l’on trouve indécents au détriment de la majorité des actionnaires, en général les petits qui voient leur épargne servir à alimenter ces « profiteurs » à leurs dépens et au dépens des autres salariés ce qui malgré l’importance des capitaux explique le déficit de financement de ces entreprises

Il est difficile de justifier ce que la vox populi nomme « gabegies » par un travail très qualifié qui justifierait ces exorbitants revenus ( Pat Russo dirigeante d’Alcatel Lucent a touché l’année dernière 15 millions d’euros alors que la société a des difficultés importantes et ne génère pas de résultats – LaCroix du 15 mai 2008). En effet le licenciement de ces grands dirigeants n’a pas d’impact sur la direction et la bonne marche de ces entreprises (Daniel Bernard, ex PDG de Carrefour remercié en 2005 pour son échec part avec un pactole de 39 millions d’euros correspondant à une indemnité de 9,8 millions d’euro soit 3 ans de salaire et.une retraite provisionnée de 29 millions d’euros ).

D'ailleurs les procédures pour abus de biens sociaux se sont multipliées à l'encontre de ces "grands patrons" malgré les interventions politiques par l'intermédiaire du parquet. Antoine Zacharias, ex PDG de Vinci dont le patrimoine s'élève à 250 millions d'euros ( sans commentaire) et qui vit en Suisse, à Genève, a enfin été cité à comparaitre par le parquet de Nanterre pour naturellement abus de biens sociaux en particulier sur des plans de stock-options successifs (2004, 2005, 2006) dont la plus value potentielle au 1er juin 2006 a été estimée à 92,4 millions d'euros( info du 18 novembre 2009)
Jean louis Beffa,polytechnicien et même X-mines, PDG de Saint Gobain a été mis en examen en 1994 pour fausses factures. On le retrouve aujourd'hui au conseil d'administration de la BNP( qu'ils sont bons les jetons de présence)

« Que des hauts fonctionnaires puissent être parachutés à la tête d’une banque, d’une compagnie d’assurance, d’une société industrielle voilà qui sidère en Allemagne, en Grande Bretagne, aux Etats Unis où pour diriger une agence de presse, il peut n’être pas totalement inutile d’avoir été journaliste » dixit le Washington post En fait ce sont surtout les cadres moyens mais aussi les agents de maîtrise et les exécutants qui non seulement gèrent la société mais créent l’innovation, l’organisation et les gains de productivité imputables à celle ci. C’est comme en politique où les fonctionnaires cadres moyens en particulier sont non seulement les maîtres d’œuvre mais aussi les promoteurs. Ce sont eux qui font réellement fonctionner la machine et qui sont même à la source de projets de loi votés par le parlement. Les programmes, les promesses électorales sont tellement coupés de la réalité qu’ils ne sont plus réalisables une fois élu et qu’on doit se reposer sur les ressources et l’expérience de ces cadres moyens pour les engager ( souvent partiellement).

Il faut absolument obliger les gouvernements et les parlements à pénaliser par la loi ces détournements qui ressemblent à des abus, abus de biens sociaux pour préserver la démocratie d’entreprise et défendre les intérêts des petits actionnaires majoritaires car il y aura toujours une entente entre les administrateurs de la société et les administrateurs des investisseurs institutionnels souvent représentant de la finance comme les banques qui entre les intérêts des petits actionnaires et leur carrière privilégient celle –ci. Il faudrait interdire que les investisseurs institutionnels aient droit de vote et réserver celui-ci aux souscripteurs. Ceci est d’autant plus urgent et impératif que l’on promeut les retraites par capitalisation. Si c’est pour que les actionnaires cotisants se voient prélever sur leurs versements d’épargne de tels montants et se retrouvent avec des dividendes de misère, ce n’est même pas la peine de lancer la retraite par capitalisation.

PROPOSITION :
Légalement d'après la loi de 1966, tous les pouvoirs appartiennent aux actionnaires qui l’expriment par leur votes à la majorité simple(Assemblée générale ordinaire) ou à la majorité des 2/3 ( A.G. Extraordinaire). Principalement le PDG est révocable" ad nuttum" c'est à dire sans autre motif que le retrait de confiance, ce sans délai ni indemnité.
Pourquoi les actionnaires ne peuvent-ils exercer ces pouvoirs ?
Parce que généralement les instruments de vote ne sont pas adressés aux actionnaires(1) que les organismes financiers par le biais des sicav et des FCP votent à la place des souscripteurs. Il convient que soient respectées ces règles démocratiques et que les catégories et les montants des rémunérations puissent être seulement proposés par un comité d’actionnaires. A la BNP Paribas (2)un avis de convocation est adressé aux actionnaires au porteur m'a t-on dit à partir d'un certain nombre d'actions sans autre précision ce qui permet de n'avertir de la date de
l'A. G.que certains actionnaires et éliminer les autres du vote puisqu'ils ne vont pas demander une attestation de participation constatant l'inscription comptable des titres au nom de l'actionnaire dans les comptes de titres au porteur et un formulaire de vote à distance ( par correspondance). Avec ce déni de démocratie, combien de votes sont éliminés ? Certainement la majorité. Quand on sait qu'avec "ses noyaux durs" en réalité des participations croisées, M. Balladur a sauvé les fonctionnaires qui pantouflaient dans ces sociétés( 4) lors de leur privatisation, ce qui explique la mauvaise gestion et l'écroulement de ces organismes lors de cette crise dont patissent les petits porteurs et les salariés actionnaires. On n'est pas surpris des méthodes employées.

Je propose que le maximum de revenu que puisse toucher quelque dirigeant de société que ce soit ne puisse en aucun cas excéder 200 mille euros par an( ce qui est déjà énorme)à condition toutefois que la société fasse des résultats positifs et substantiels. La fixation de seuils précis est la seule garantie. Et que la distribution d’actions gratuites(5) aux actionnaires et à tous les salariés reprenne ce qui permettrait de stimuler les salariés et la production, et, les actionnaires et l’ investissement.
Par contre il convient de totalement prohiber les stocks options qui se résument à une spoliation des petits actionnaires tout comme les opérations de croissance externe qui sont totalement rejetées par les économistes et qui sont non seulement une preuve de faiblesse mais une incompétence à diriger une société : on achète ce qu’on est incapable de gagner mais sur le dos et avec l’argent des actionnaires. Que vaut l'action AXA avec cette politique pratiquée par M. Bébéar ?
Plus grand chose

Il faut faire respecter la loi de 1966 et le respect de la démocratie (pas de représentation d’actionnaires par les organismes financiers, par le biais des sicav, des fonds, des FCP et les actionnaires au porteur doivent reçevoir leurs instruments de vote pour voter). Faut pas compter sur l'Etat fançais, les politiciens faisant partie de la nomenklatura française. Chez les anglais cela va devenir différent (2)
Pour éviter que certains s’y dérobent il n’y a qu’à taxer à 99% au delà de 200000 euros de revenu.

Le salaire des dirigeants doit être un multiple par rapport au salaire le plus bas de la société



Il est bon de savoir que les députés n’ont rien trouvé de mieux que de rendre les montants versés au titre d’indemnités de départ à un dirigeant non déductible du bénéfice imposable d’une entreprise au delà de 200000 euros ce qui revient non pas à pénaliser ce dirigeant mais la majorité des actionnaires, les petits.

Il est bon de savoir que le gouvernement actuel a demandé de ne pas taxer les stock- options, les actions gratuites ( aux dirigeants pas aux investisseurs )et les retraites chapeaux mais les députés envisagent de soumettre les avantages résultant des stock-options et des attributions gratuites d’actions au nouveau forfait social de 2% alors qu’il ne devait concerner que l’épargne salariale et d’augmenter les cotisations sociales sur les retraites chapeaux ( complément de retraite facultatifs).

Il est bon de savoir aussi que les organismes qui doivent garantir la démocratie réelle de l'entreprise subissent leurs propres dérives à savoir l'Inspection des finances,, la Cour des comptes, le conseil d'Etat, le Commissariat aux comptes, le Conseil de la concurrence,les Tribunaux de commerce .................
En fait il n'y a aucune démocratie sous la Vème que ce soit en politique ou dans tous les autres domaines

Cela ne reflète-il pas une connivence certaine entre le gouvernement et les dirigeants d’entreprises ? ( 3).
Il y a longtemps que les stock-options et les distributions gratuites d’actions aux dirigeants auraient dû être interdites car ce n’est que du vol au détriment de la majorité des actionnaires et des salariés non dirigeants ou actionnaires.
Faut-il changer de gouvernement pour faire des réformes et assainir le capitalisme de ses apparatchiks ?
En attendant c’est l’inverse qui se passe. Pour mettre un terme aux abus de biens sociaux il ne restait, semble-t-il que le juge d ‘instruction. Aussi faut-il le supprimer. Avec le parquet inféodé au gouvernants, ces" grands patrons" en cas d’abus de biens sociaux ne risqueront plus rien.

Avec le parquet inféodé aux gouvernants, les politiciens se prémunissent contre les détournements de fonds publics et toutes sortes de délits.Ils ne risqueront plus rien.
Quoi de plus légitime que de poursuivre un individu qui est accusé d'avoir détourné des fonds publics?
Quoi de plus légitime que de poursuivre un individu soupconné d' abus de confiance?

Surtout si cet individu a été président de la République et a bénéficié de l'immunité présidentielle.
Quoi de plus légitime que de poursuivre un individu pour des affaires de frais de bouche,des HLM de Paris , des marchés des lycées d'Ile de France et....?

Surtout si cet individu a été Président de la République et a bénéficié de l'immunité présidentielle.

Hormis le mépris de sa personne, ça en valait le coup car ça lui a rapporté gros
et il ne risque qu'une peccadille, 150000 euros max d'amendes pour détournements de fonds publics car il échappera à la prison( 10 ans max)s'il est reconnu coupable. On ne met pas en taule un ancien président de la République surtout quand on sait qu'il a fait une attaque.

S'il est reconnu coupable ce sera poutant un voleur. Ah n'est-elle pas belle cette Vème République. Dans les emplois fictifs on trouve le fils de de Gaulle, Jean, celui de Debré.Tiens, tiens ça ne vous rappelle rien.

Cette République est celle des financiers affairistes,profiteurs, criminels.
Tout a toujours été pourri dans cette Vème République.
(1)En 2009, jai demandé largement à l'avance à la BNP l' attestation de participation que je n'ai reçu par mail que le dernier jour vers les 11h . N'ayant consulté mon mail vers 16H, j'ai eu la surprise de ne pouvoir voter et d'apprendre que le vote avait été cloturé vers 15H. Voilà comment la BNP,ses dirigeants,son PDG, son conseil d'administration se débarassent des votes négatifs. Ce sont les démocrates républicains de la Vème.
Pébereau a acheté Fortis faisant une opération de croissance externe car il est incapable de faire réaliser une croissance interne à la BNP; il achète avec l'argent des actionnaires ce qu'il est incapable de gagner.

(2)Gordon Brown, le premier ministre britannique a promis le 17 novembre 2009 de présenter un projet de loi sur l'encadrement des rémunérations des patrons anglais, boni, parachutes dorés ...en dotant l'autorité des marchés de pouvoir de contrôle sur ces salaires indus.
(3)N’a t-on pas vu le procureur général de Paris J.F.Burgelin recommander aux magistrats « une grande prudence concernant l’engagement de poursuites ou le déclenchement d’une enquête préliminaire sur telle ou telle personnalité ( haut fonctionnaire :polytechnicien ou énarque ), pour éviter de jeter l’opprobre sur sa personne et de déstabiliser la vie économique, financière et politique du pays Le Monde( 11janv 1996 )Sans commentaire !!!
N'a-t-on pas vu la Cour d'appel de Lyon refuser la comparution du PDG de la Lyonnaise des Eaux, le z-énarque Jérôme Monod dans le procès Carignon.
(4) Michel Pébereau qui n'est pas un universitaire, économiste,mais un polytechnicien et un z-énarque ce qui explique que la BNP ait eu tant de difficultés lors de la crise est administrateur de Saint Gobain, Total, Lafarge,EADSn.V., banque marocaine BMCI, le holding suisse,,Pargésa et AXA ça en fait du pognon avec tous les jetons de présence qu'il touche.
(5)Les actions gratuites correspondent à des dividendes qui après avoir été versés aux reserves sont transférés aux fonds propres, au capital et doivent donc revenir aux actionnaires et ne pas être accaparés par les" managers". C'est un abus de biens sociaux.Les actions gratuites remises aux actionnaires correspondent à des dividendes non distribuéset sont donc payées par les actionnaires. En réalité ce ne sont pas des actions gratuites mais payées.
autres blogs de l'auteur: http://unetatnondemocratique.blogspot.com
http://laspoliationdesactionnaires.blogspot.com
http://ueturquieundossiersurlenet.blogspot.com
http://wenn-eutopa.blogspot.com


N'hésitez pas à dire ce que vous pensez par vos commentaires
à poser des questions si vous ne comprenez pas quelque chose on vous répondra

GERER ET REFORMER LA PROTECTION SOCIALE

PROTECTION SOCIALE : SAVOIR GERER


J’entends nos politiques dirent qu’ils ont été élus, pour faire des réformes. Pourquoi aucune véritable réforme n’a été faite pour la protection sociale. Car :

Il faut savoir que :

442 organismes ont en charge la protection sociale. Chacun est une entité autonome avec son personnel, ses responsables, ses bureaux, sa trésorerie, ses actifs immobiliers et son budget. En y mettant de l’ordre, il serait possible d’économiser 0,5 à 1 milliard d’euros par an sur les dépenses administratives peut être beaucoup plus aujourd’hui.
L’argent qu’ils reçoivent (1250 à 1300 milliards d’euros ) déposé à la CDC est rémunéré dans des conditions peu rationnelles. Gagner 0,5 à 1 milliard d’euros. En près d’un demi siècle, période de vaches grasses, la SS a accumulé un capital immobilier : hôpitaux, cliniques, dispensaires, maisons de retraite …et immeubles et appartements dont il faudrait qu’elle se préoccupe de tirer un meilleur parti des loyers. Elle devrait céder aussi une partie des actifs non indispensables. Gain :5 à 6 milliards d’euros au minimum.
Obliger les organismes publics ( Administrations , collectivités ,services publics, entreprises nationales)à régler leurs cotisations sociales. Récupération de plus de 30 milliards d’euros.



Le poids des prélèvements sociaux dépasse 20% du PIB Comme il existe un lien direct entre le niveau de l’activité économique , le taux du chômage et le poids des prélèvements directs ou indirects le système aggrave la crise.

Avril 1994 jpp


Encaisser la partie des taxes sur le tabac destinées à la SS : 7,8 milliards d’euros
Encaisser la partie des taxes sur l’alcool :3,5 milliards d’euros
Encaisser les taxes sur les primes d’assurance auto :1,6 milliards d’euros
Encaisser sa part de TVA : 2 milliards d’euros
Encaisser le retard de paiement des entreprises : 1,9 milliards d’euros
Encaisser le retard de paiement pour les contrats aidés :2,1 milliards d’euros

Il est tellement plus facile d’augmenter le taux de CSG(1) , pénalisant les salariés et les retraités qui se sont constitués une petite retraite complémentaire , ou de mettre des franchises sur les remboursements, prélèvements qui vont augmenter au fil des ans sous la pression du déficit des comptes sociaux (forfait de 1 à 4 euros par consultation, forfait de 18 euros à l’hôpital, déremboursements de toutes sortes...) « la franchise sur les consultations médicales devait être exceptionnelle. » dixint nos gouvernants.

Le déficit des comptes sociaux ne se réalise que par rapport aux prévisions du gouvernement. Qu’en est-il par rapport aux recettes des cotisations ? Y a-t-il déficit ou excédent ?

Tous ces grappillages sur le dos des assurés vont surtout aggraver le déficit puisque se soigner tôt évite des dépenses très lourdes ultérieurement, d’ailleurs le déficit 2007 est peu important, 9,5 milliards sur 1300 soit 0,7% ( 7 pour mille). En effet :
Le déficit de l’assurance maladie a été ramené à 4,6 milliards d’euros contre 5,9 en 2006, amélioration due à une hausse des recettes ( +4,9% ) plus importante que celle des charges ( + 3,8 %) et à un rapport supplémentaire de la CSG (1) d’un milliard d’euros au détriment du complément de pension que s’étaient constitués les retraités par leur épargne et que se constituent les actifs. Celui de la branche vieillesse est lui aussi de – 4,6 milliard contre 1,9 en 2006 imputable surtout aux retraites anticipées (départ pour carrières longues) suite à la réforme, réforme désastreuse car réalisée par des gens qui ne comprenaient rien à l'Economie. Les cotisations sont des dépenses de transfert que l'on paye avec une part de la production et non un nombre de cotisants. La branche famille a un excédent de + 0,2 milliard contre – 0,9 milliard en 2006 alors que cette branche devrait être déficitaire si on avait une politique familiale donnant le choix aux françaises de s'occuper de leurs enfants ou de travailler, réforme urgente si on veut remonter le taux de natalité.

Ce qu’il faut c’est gérer et, s’il demeure un déficit, il doit être comblé par l’Etat et les collectivités locales qui réduiront les subventions aux associations et aux entreprises.
Ce qu’il faut c’est faire payer aux fraudeurs les détournements, plus de 7 milliards d’euros en 2008 avec des ordonnances falsifiées. Combien doit-on en imputer aux immigrants étrangers ?
Ce qu’il faut c’est faire cesser les abus des gestionnaires syndicaux et des dirigeants qui offraient des repas à 200 et 250 euros par tête et des voyages d’études et de formation dans des paradis comme BALI .
Ce ne sont pas tant les abus des assurés, abus qu’on doit surtout à certains médecins(3) qui sont la cause de ce « déficit prévisionnel ».Ceux ci très visibles ne sont qu’une goutte d’eau, c’est l’arbre qui cache la forêt.


Alors qu’attendent nos gouvernants, nos politiciens pour faire la réforme promise sans toucher à l’argent des assurés ?…….. mais……. ….. ……. aux privilèges des syndicats. N’est ce pas eux qui gèrent la protection sociale ?

Il est vrai que les promesses n’engagent que ceux qui y croient.

Une fois encore discrètement en plein été 2008, « comme un voleur », le gouvernement a instauré, devinez quoi ? Bien sur encore une taxe d’1 milliard d’euros sur les cotisations santé des organismes complémentaires ( mutuelles) puisées sur les réserves qu’on avait pris soin d’exiger réglementairement ces dernières années.

Cela s’ajoute au prélèvement social (+ 2 %) et à la contribution additionnelle au prélèvement social (0,3 %).

Si on y ajoute 1,1 % pour le RSA cela va faire 12,1 % de prélèvements. Soit 11% pour la sécu en plus des cotisations.
Le poids des prélèvements sociaux sur les revenus de l’investissement dépasse les 12%. Comme il existe un lien direct entre le niveau de l’activité économique et le niveau de l’investissement, le système aggrave la crise.

Tous ces bricolages en réalité des détournements financiers ne sont que " cauter sur une jambe de bois" puisque le déficit de la sécurité sociale sera supérieur à 20 milliards d'euros pour 2009 avec pour l'assurance maladie près de 9,5 milliards contre 4,4 en 2008. Si les comptes de la Sécurité sociale ont toujours été excédentaires et très largement ils sont devenus depuis 1993 excepté la période 99 à 2001 déficitaires.Les excédents pourraient largement compenser ces déficits si on ne les avait pas gaspillé (repas somptuaires,tourisme de haut niveau sous le couvert de voyages d'études,achats de biens immobiliers...) ou prélevé pour combler d'autres budgets.
Contrairement à ce que certains observateurs veulent faire accroire ce ce n'est nullement l'effet du vieillissement de la population ni des progrès techniques de la médecine qui sont les facteurs principaux de la hausse des dépenses de santé( 1,5 sur 4%)


Le poids des prélèvements fiscaux pour la seule assistance sociale doit certainement atteindre les 20%, ce qui fait qu'avec tous les autres impôts, la France est devenue un enfer fiscal.
Il y a donc une incompétence totale des « gestionnaires » et des politiciens à gérer la protection sociale.
Y a t-il un économiste dans la gestion ?

Pourquoi ne pas faire payer une taxe aux élus(2) un pourcentage sur leur traitement (pudiquement nommé indemnité ) pour combler ce déficit jusqu’ à ce qu’ils mettent enfin les gens qu’il faut pour dégager des ressources et gérer économiquement la SS. Je crois que cette solution conviendrait à une majorité de Français et entraînerait le retour des comptes sociaux à l’équilibre.

Au lieu de faire des semblants de réformes qui aggravent les situations financières de l'ensemble de la population sauf celle des gros privilégiés de la finance,les privilégiés de la République (la Vème) nos gouvernants feraient bien de faire une réforme en profondeur, celle de la Sécurité sociale au lieu de la financer par la dette et l'impôt même si cela entraîne la perte d'une partie de sa clientèle électorale


(1) CSG sur les salaires à 7,5%
CSG sur les revenus des retraites complémentaires nommés revenus du patrimoine à 8,20%
CRDS à 0,50%

(2) Je précise toutefois que je trouve honteux qu'un élu quelqu'il soit soit rémunéré. Le service de l'intérêt général justifie un dévouement et non un passage en caisse.

(3)8500 médecins libéraux sur 100000 concentreraient à eux seuls 50% des prescriptions

Les prédateurs: le forfait hospitalier = ce qui reste à la charge du malade
Bérégovoy,PS, en 83 : 20 F environ 3 euros
Seguin, RPR, en 86 au lieu de le supprimer l'augmente à 33Frs environ 5 euros
Bianco, PS, le passe à 50 Frs? 7,60 euros en 91
S Veil au lieu de le supprimer le passe à 55Frs, 8,5 euros
et le cirque continue avec le RPR et aujourd'huil'UMP-RPR à 16 euros par jour et ce n'est pas fini puisqu'il est envisagé de le faire passer à 20 euros par jour.
Tous les gouvernants de la Vèmè République ont une absence de culture:
Selon Eric Woerth(!!)une augmentation du forfait d'un euro ferait rentrer 80 millions dans les caisses de la SS, donc à 20 euros, les recettes seraient de 320 millions d'euros. Ce qui est faux cela ferait environ 200 millions avec les exonérations. Pauvre budget.
Pour assurer la promotion de l'avortement on le rembourse mais surtout pas la pilule un gaspillage de plus.
Gojosso

LA RESPONSABILITE DES CHEFS

LA RESPONSABILITE DES CHEFS

La bataille du plateau des Glières, sachez le et ne l’oubliez jamais, est une défaite effroyable. Elle opposa quelques centaines de résistants encadrés par quelques officiers du 27ème BCA et des milliers de soldats allemands, de miliciens, de gardes mobiles et de groupes mobiles de réserve de la police de Vichy. Sous les bombes de l’aviation allemande et les obus de la Wermacht, sans armes lourdes, les maquisards ne purent évacuer sans être dans leur grande majorité faits prisonniers. Le tiers de leur effectif meurt. Du côté de l’ennemi quelques pertes insignes dans les forces de la collaboration, quelques blessés allemands, un mort par accident.
C’est une catastrophe totale car même les armes parachutées par l’Angleterre pour le compte de la « France libre » sont tombés aux mains des allemands. Triste bilan pour ces jeunes qui moururent pour rien, sans la moindre contrepartie.

Il faut garder présent à l’esprit, l’injustice de leur sort et la responsabilité de leurs chefs, ceux sur le terrain mais surtout ceux qui hors de France, bien abrités les ont engagés dans des aventures tragiques et des tâches impossibles. Contrairement à ce qu’affirme M.Sarkozy, la bataille des Glières n’est pas un des « hauts faits d’armes qui nous ont permis d’être libres »
Ce fut une défaite avec la « neige pour linceul » et notre souvenir pour ces malheureux. Ce ne furent hélas pas les seuls que des chefs à Londres sacrifièrent dans des actions irréalisables et vouées à l’échec le plus total pour leur ambition.

On a besoin aujourd’hui de glorifier la résistance, de faire accroire que son action fut capitale dans la libération de notre pays. Ne serait-ce pas pour occulter le rôle de l’armée d’Afrique, 596000 hommes fin 43 dont 176000 français européens d’Afrique du nord sur une population d’1 million (soit16,40%) et 233000 français musulmans sur 14.729.000 ( soit 1,58%),(1) dont l’action face à l’insuffisance des effectifs américains fut décisive dans la libération de notre pays et la victoire des alliés.
N’est ce pas pour cacher ce que nous devons à ces français d’Afrique et plus particulièrement d’Algérie auxquels nous n’ avons témoigné aucune reconnaissance en les persécutant et en remettant ce pays aux terroristes du FLN qui ne représentaient qu’une insigne minorité ?
Ce ne furent pas les seuls que les mêmes chefs sacrifièrent. Là aussi les morts de l’armée française le furent pour rien sans la moindre contrepartie.

Faut-il être honteux du comportement de la France pour glorifier une telle défaite ?
Il fut un temps où l’on glorifiait les victoires en essayant d’oublier les défaites

Mardi 18 mars 2008 hommage aux maquisards tués en 1944 …pour rien

(1) L’effectif des Forces Françaises Libres (FFL) était de 15000 hommes. Les musulmans marocains étaient à eux seuls 73000 sur 233000.Les francais musulmans d’Algérie étaient 134000, les Tunisiens 26000, les africains de race noire étaient 100000. L’Armée d’Afrique sous équipée et trop souvent vouée au rôle de bouclier humain va soutenir pendant plusieurs mois sur le front tunisien le poids de la bataille avec ses équipages archaïques.

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